En lançant Chromebook Pixel, son premier ordinateur portable haut de gamme, Google ouvre un nouveau front contre Apple. Censé concurrencer le MacBook Air, cet appareil équipé d’une connection internet sans fil wifi mêle des technologies typiques des tablettes, notamment un écran tactile et d’autres traditionnellement proposées sur des ordinateurs classiques.

Le ChromeBook Pixel se démarque également des PC traditionnels par son système d’exploitation autour de son environnement Chrome OS avec un accès à tous les services en ligne (le stockage avec Google Drive qui offre un teraoctet de stockage (soit 1 000 gigaoctets) afin de faire profiter ses utilisateurs des avantages de l’informatique dématérialisée, la messagerie avec Gmail ou la bureautique en ligne Google Docs….).
Connecté, fin, tactile et doté d’un affichage de qualité, le ChromeBook Pixel se place d’entrée de jeu sur le haut de gamme disponible en précommande aux Etats-Unis et en Angleterre pour 1 299$ dans sa version wifi. La machine sera également référencée chez certaines enseignes physiques.
On ne sait rien sur l’identité des constructeurs, mais avec ce produit, Google s’attaque frontalement à Apple après le mobile et les tablettes. En effet, Google, qui utilise Android pour ses propres téléphones et tablettes Nexus, a réussi à convaincre un grand nombre de marques d’adopter son système d’exploitation. Google est ainsi parvenu à dépasser largement l’iPhone d’Apple avec 70% des smartphones vendus au 4ème trimestre dans le monde fonctionnant sous Android contre 22% pour Apple et son iOS. Concernant les tablettes, Apple maintient sa position de leader avec son iPad.
Pour les fans de Google et plus particulièrement les geeks, ce nouveau PC est un cadeau de consolation en attendant la sortie des très attendues lunettes à réalité augmentée baptisée Project Glass. Véritable couteau suisse, elles sont équipées d’une caméra, d’un pavé tactile situé sur l’une des branches, d’un micro et de haut-parleurs ainsi que de plusieurs capteurs que l’on trouve dans un smartphone (compas, gyroscope, accéléromètre). Elles pourront se connecter via du WiFi ou en étant connectées à un mobile. Leur principale fonction sera de pouvoir partager des photos et des vidéos prises avec la caméra.
Plus qu’un simple projet, Google proposait au début de l’année aux développeurs de tester un prototype moyennant 1 500 dollars. Ces derniers étaient également invités à participer à un « hackaton » afin de se familiariser avec l’API Mirro et d’imaginer des applications exploitant les possibilités de ces lunettes interactives. Pour une démo de l’interface des lunettes en live c’est-à-dire en vue subjective c’est par ici :

Enfin, quand Google n’affronte pas Apple, c’est le réseau Facebook que le moteur cherche à concurrencer. Le succès de la fonctionnalité Facebook Connect n’a pas laissé Google sans réaction. Baptisé Google+ Sign-In, cette fonction disponible sur tous les sites permettra aux internautes de s’identifier en répertoriant le type d’informations qu’il laisse à disposition des éditeurs. Différence notable et appréciable, ce système semble un peu plus transparent et flexible grâce à un plus grand nombre d’options de personnalisation que le système proposé par Facebook.
L’intégration  de la nouvelle fonctionnalité va s’accompagner de celle des outils de partage de Google +. Le programme compte déjà quelques beaux partenaires tels que Shazam, The Guardian ou USA Today. De nombreux autres devraient suivre. En effet, Google a un sérieux atout en poche : le moteur offre la possibilité de s’authentifier à un site web via Google+ et de télécharger l’application mobile du site sur les smartphones Android, une belle promesse de multiplier les points de contact.

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