Depuis la promulgation de la loi sur l’ouverture du marché des jeux en ligne à la concurrence, les salles virtuelles doivent obtenir un agrément de l’ARJEL (Autorité de Régulation des Jeux En Ligne) pour pouvoir exercer sur le territoire français. Pour les joueurs, cela signifie qu’une poker room agréée présente des garanties de sécurité et de fiabilité. C’est aussi la meilleure assurance de pouvoir récupérer ses gains.

Pourtant, trop de joueurs amateurs croient encore qu’il suffit de s’inscrire et de posséder un bon niveau de jeu pour commencer à gagner de l’argent dans une salle virtuelle. La réalité est beaucoup plus complexe puisque les joueurs compétents ne jouent pas seuls : ils sont assistés de logiciels parfois très performants.

En quelques années, cette pratique s’est tellement répandue que les sites de poker en ligne ont été contraints de l’encadrer strictement et parfois même d’interdire certains de ces programmes d’aide.

Il faut savoir que certains de ces logiciels peuvent aller jusqu’à permettre aux pokéristes de partager des informations sur leurs cartes fermées et donc de jouer en équipe aux dépens des joueurs honnêtes ! Un des leaders du secteur, PokerStars, a par exemple dressé une liste mise à jour régulièrement de tous les logiciels acceptés et refusés sur son site.

Faut-il pour autant bouder son plaisir et renoncer à jouer en ligne ? Non, mais à condition de s’entourer d’un minimum de précaution…et de logiciels. S’il ne fallait en retenir que deux, il y aurait sans hésiter Hold’em Manager et Poker Tracker. Autorisés dans quasiment toutes les salles, ils dressent des statistiques et des graphiques retraçant le comportement et les habitudes de jeu des autres joueurs déjà rencontrés lors de parties, mais aussi sur les réactions du joueur lui-même afin de lui permettre de progresser.

Ils constituent une aide à la décision indispensable pour affronter les autres pokéristes à armes égales. Parmi les informations données, il est par exemple possible de savoir que tel joueur d’un tournoi, déjà rencontré lors de précédentes parties, ne joue en moyenne que 9 % de ses mains. Alors lorsqu’il se décide à relancer, ce n’est sûrement pas anodin…

Pour se familiariser avec ces programmes, il est en revanche préférable de les tester lors de parties de poker sans dépôt, et de ne jouer au départ que de l’argent virtuel. Même si l’attitude des joueurs est toujours un peu modifiée par l’absence d’enjeu réel, cela reste un excellent entraînement pour apprendre à exploiter tout le potentiel de Hold’em Manager ou de Poker Tracker. Pour comparer la prise en main et l’efficacité de chacun de ces deux logiciels, il est possible de télécharger une version d’essai valable 30 jours.

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